L'alphabet Arménien dans L'histoire et dans la Mémoire (vie de Machtots par Korioun / Panégyrique des Saints Traducteurs par Vardan Areveltsi)
Par (auteur) Korioun
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Par (auteur) Korioun; Par (auteur) Areveltsi, Vardan; Traduit et commenté par Mahé, Jean-Pierre
Table of contents:
Avant-propos
Histoire
Le témoignage de Koriwn (vers 443)
INTRODUCTION
Chapitre I. Invention de l’alphabet arménien
Chapitre II. Combat pour l’Évangile : de Byzance aux pays du Caucase
Chapitre III. De l’hagiographie à l’histoire : la question du genre littéraire
Chapitre IV. Origine et transmission du texte
TRADUCTION
<Vie de Maštoc‘>
Description:
Par quelle anomalie, les Arméniens, qui sont si proches du berceau mésopotamien de l’écriture, ont-ils attendu des millénaires avant de se doter de leur propre alphabet ?
Méprisant une invention qui ne servait à leurs yeux qu’à comptabiliser les impôts des rois et les péchés des hommes, ils jugeaient que l’essentiel doit rester gravé dans le cœur et dans la mémoire.
Avec l’avènement du christianisme, la perspective s’inverse. Pour le pieux religieux Mesrop Machtots, l’oralité est la meilleure alliée du paganisme. Il faut de toute urgence traduire la Bible par écrit. Ainsi les Arméniens deviendront un vrai peuple du Livre, aussi sûr des promesses de Dieu que l’ancien Israël. Simple parler local, l’arménien se haussera d’un coup au niveau des plus grandes langues de culture et l’Arménie recouvrera son unité spirituelle.
Selon Korioun, disciple de la première heure, le nouvel alphabet, créé en 405, est le fruit d’une théophanie, comparable au don de la Loi sur le Sinaï. Huit siècles plus tard, quand Vardan compose son Panégyrique, Machtots, son protecteur le patriarche Sahak et leurs nombreux disciples sont devenus des héros de légende. On les nomme les Saints Traducteurs, que l’Église fête tous les ans.
Privilège exclusif des Hébreux et des Arméniens, les lettres « données par Dieu », garantissent, contre le paganisme et les hérésies, la survie de la Vérité révélée jusqu’à la consommation des temps. Cet échange multiséculaire, entre histoire, mémoire et fins dernières, révèle les profondes racines du christianisme arménien, nourri de l’héritage patristique et judéo-hellénistique.
Endorsement:
"Un livre fondamental par l''érudit et fécond arménologue français Jean-Pierre Mahé."
Table of contents:
Avant-propos
Histoire
Le témoignage de Koriwn (vers 443)
INTRODUCTION
Chapitre I. Invention de l’alphabet arménien
Chapitre II. Combat pour l’Évangile : de Byzance aux pays du Caucase
Chapitre III. De l’hagiographie à l’histoire : la question du genre littéraire
Chapitre IV. Origine et transmission du texte
TRADUCTION
Mémoire
Le Panégyrique de Vardan (vers 1257)
INTRODUCTION
Chapitre I. Les « Saints Traducteurs » au fil des siècles.
Chapitre II. De la mémoire au mythe
TRADUCTION
Vardan, Éloge de Sahak, Mesrop et des Saints Traducteurs (rédactions A et B)
Épilogue
Les racines judéennes et bibliques du christianisme arménien
Annexes (notes complémentaires)
Index nominum
Bibliographie
Table des illustrations
Description:
Par quelle anomalie, les Arméniens, qui sont si proches du berceau mésopotamien de l’écriture, ont-ils attendu des millénaires avant de se doter de leur propre alphabet ?
Méprisant une invention qui ne servait à leurs yeux qu’à comptabiliser les impôts des rois et les péchés des hommes, ils jugeaient que l’essentiel doit rester gravé dans le cœur et dans la mémoire.
Avec l’avènement du christianisme, la perspective s’inverse. Pour le pieux religieux Mesrop Machtots, l’oralité est la meilleure alliée du paganisme. Il faut de toute urgence traduire la Bible par écrit. Ainsi les Arméniens deviendront un vrai peuple du Livre, aussi sûr des promesses de Dieu que l’ancien Israël. Simple parler local, l’arménien se haussera d’un coup au niveau des plus grandes langues de culture et l’Arménie recouvrera son unité spirituelle.
Selon Korioun, disciple de la première heure, le nouvel alphabet, créé en 405, est le fruit d’une théophanie, comparable au don de la Loi sur le Sinaï. Huit siècles plus tard, quand Vardan compose son Panégyrique, Machtots, son protecteur le patriarche Sahak et leurs nombreux disciples sont devenus des héros de légende. On les nomme les Saints Traducteurs, que l’Église fête tous les ans.
Privilège exclusif des Hébreux et des Arméniens, les lettres « données par Dieu », garantissent, contre le paganisme et les hérésies, la survie de la Vérité révélée jusqu’à la consommation des temps. Cet échange multiséculaire, entre histoire, mémoire et fins dernières, révèle les profondes racines du christianisme arménien, nourri de l’héritage patristique et judéo-hellénistique.
Endorsement:
"Un livre fondamental par l''érudit et fécond arménologue français Jean-Pierre Mahé."
Author | Par (auteur) Korioun |
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Date Of Publication | Jun 15, 2018 |
EAN | 9782251448237 |
Contributors | Korioun; Areveltsi, Vardan; Mahé, Jean-Pierre |
Publisher | Les Belles Lettres |
Edition | 1 |
Languages | French |
Country of Publication | France |
Width | 125 mm |
Height | 192 mm |
Thickness | 22 mm |
Product Forms | Paperback / Softback |
Availability in Stores | ABC Dbayeh, Global |
Weight | 0.400000 |
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