BOULEVERSANT
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Page 101, fin de chapitre, mais pas fin du livre et pourtant j'ai arrêté la lecture.
;Ce livre est un magnifique hommage d'un garçon à sa mère. Une preuve d'amour et de reconnaissance incontestables envers une maman.
;Mais la lecture me tire trop de larmes des yeux.
;Je reprendrais (peut être) plus tard la lecture de ce livre.
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;Toutes les mamans aimeraient que leurs enfants même avec des mots simples leur expriment un jour autant de reconnaissance.
L'amour fils-mère
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Le portrait tendre et nostalgique d'une mère juive aimant son fils comme on adore un dieu. D'infinis détails et d'amers regrets de ne l'avoir pas assez aimée. J'aurais pu mettre 4 voir 5 étoiles s'il n'y avais pas ce dernier tiers du livre, absurde révolte contre la mort qui abîme l'image bien plus subtile des pages précédentes.
« Pleurer sa mère, c'est pleurer son enfance. »
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Albert Cohen écrit un hommage intense et tendre à sa mère, décédée depuis une décennie déjà. Il mêle récit autobiographique et biographie de cette femme dévouée à sa culture et au culte de sa religion. Comment ne pas ressentir un profond respect pour cette mère sans réelles convictions religieuses, mais plutôt murée dans les traditions sousmises à la Loi de Moïse ? Celle dont la seule raison de vivre, dans cette totale soumission, était son unique fils, fruit d'un mariage décidé par sa famille. Sans statut social, esseulée, elle n'a vécu qu'au travers de cet unique enfant qui semble lui accorder là, dans ce livre, une juste identité à titre posthume.
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;Je suis pourtant partagée après la lecture de ce livre.
;Certes, j'ai beaucoup apprécié cette écriture puissante et enlevée de l'auteur de même que cet univers et cette époque si justement décrits. Mais, je me suis demandée jusqu'à la fin, si en écrivant ces pages, les intentions de l'auteur étaient vraiment d'en faire un livre. Et bien, oui, et il le confirme.
;J'ai la sensation que l'auteur a été piégé par l'amour exclusif et étouffant de sa mère et il est fort regrettable qu'il fasse de même avec son lecteur en le coinçant dans le pathétique plus d'une fois. Il est des moments où je me suis demandée s'il ne s'écoutait pas écrire sombrant ainsi dans la prolixité. Je ne suis pourtant pas persuadée qu'il a grossi ses sentiments, il utilise plutôt ce verbiage comme thérapie pour expier une certaine culpabilité.
;« Oui, les mots, ma patrie, les mots, ça console et ça venge [&]»
;Il s'étale en plaintes et regrets de n'avoir pas assez prouvé son amour pour elle du temps de son vivant, de l'avoir négligée voire délaissée pour ses amantes.
;Certains passages sont à la limite de l'autoflagellation, comme s'il cherchait à se faire du mal, un peu plus encore. Il donne l'impression de vouloir exorciser le malheur d'être orphelin et, emporté par la douleur, il sombre dans une forme de divagation morbide dont il se rend compte d'ailleurs.
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;Il est aussi de nombreux propos qui m'ont mise bien mal à l'aise. Ces excès infantiles de cet homme de lettres de plus de 60 ans (au moment où il écrit ce livre) ajoutent, à mon sens, une part de mièvrerie fort désagréable.
;«Fini, fini, plus de Maman, jamais.»
;Il coule un peu dans le pathos, à ce niveau.
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;Mais le plus fâcheux est sans aucun doute ce côté moralisateur. Il incite les fils (ouf ! je suis une fille) à aimer mieux qu'il n'a su le faire rendant le lecteur coupable d'ingratitude de pas être forcément convaincu de l'amour tout puissant d'une mère.
;« Mais ce que je sais plus encore c'est que ma mère était un génie de l'amour. Comme la tienne, toi qui me lis. »
;Là, j'avoue que j'ai beaucoup de mal à adhérer à ces certitudes d'autant que je viens de terminer «le bal» d'Irène Némirovski où il est question d'une mère pas vraiment décrite comme « génie de l'amour », et qui n'a pas grand chose à envier à la Falcoche de Bazin. Une fiction, soit, mais qui repose sur une réalité autobiographique.
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;Mes sensations resteront très certainement assez ambiguës pour ce livre.
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un cri d'amour
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L'auteur nous offre un récit autobiographique sur sa mère trop tôt disparue et aimée, selon lui, trop mal.
;Y voir un roman serait une grossière erreur; abordez le comme un essai ou un hymne à la gloire de nos mères.
A lire au moins une fois dans sa vie.
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Ceux qu on aime et qui nous aiment en retour ne sont pas éternels, on le sait, alors témoignons leur tout notre amour tant qu il en est encore temps.
;Le livre est certes autobiographique, mais chacun de nous reconnaîtra sa mère à un moment ou un autre dans le portrait de cette femme attachante que décrit Albert Cohen avec tant d amour.
;On devrait tous avoir lu ce bouquin au moins un fois dans notre vie.
;Maman, je t aime !